L'objectif de rejouer aux Francofolies de Spa, 12 ans après mon premier passage est atteint. Cerise sur le gâteau, c'est en compagnie de la plupart des musiciens qui m'accompagnaient à l'époque, que je suis remonté sur scène ce vendredi 20 Juillet.
Pas évident de faire l'ouverture de la journée. Pas évident d'esquisser l'univers tortueux de "Poisson Pirate" en une demi-heure. A cela s'ajoute la dimension "concours" qui n'est certainement pas la formule qui me convient le mieux...
J'ai toutefois savouré ces précieuses minutes avec bonheur et délectation. Je pense avoir réussi à transmettre cette authenticité que je ne parviens à exprimer pleinement que sur scène. Etre soi-même, sans compromis... Il n'y a rien de plus précieux.
J'ai reçu beaucoup d'avis positifs.
Un, parmi tant d'autre, étant que mon groupe de scène (Dan, Sibel, Claude & Olivier) et moi-même formions une belle unité.
C'est évidemment eux que je remercie tout d'abord. Ils ont répondu présent, spontanément. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'entre nous, la flamme est encore ardente.
Ceux qui ont fait le déplacement jusqu'à nous (amis ou parfaits inconnus) ont également toute ma gratitude. Ceux qui, par leurs encouragements à distance, m'ont soutenu, doivent savoir que leurs attentions m'ont été très précieuses.
Mes remerciements vont également aux organisateurs du festival et aux équipes techniques (mention spéciale aux ingénieurs du son et aux roadies qui ont fait de ce concert un spectacle techniquement très réussi)
Les Francofolies restent un festival à dimension humaine. C'est important.
Alors non, Randy Washmatic n'a pas gagné le concours... Ceux qui me connaissent bien savent qu'une de mes devises fétiches est tirée tout droit d'un film de Jules Dassin : "Jamais le Dimanche" et que dés lors, par souci d'intégrité, il était hors de question que je remonte sur scène aujourd'hui ;)
Trêve de mauvaise foi, il est clair que je mourais d'envie d'éprouver le plaisir de rejouer dans pareilles conditions... Cela n'est pas advenu mais le plus important est que le virus de la scène m'a repris... Certes, douze ans se sont écoulés...et ce n'est sans doute pas la plus mince des difficultés à laquelle j'aurai à faire face dans le futur...mais je suis résolu à y mettre toute ma fougue.
L'avenir sera washmatique où ne sera pas !
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